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de Tibéhirine en Algérie, que réside le conseiller monastique du très beau film émouvant qui vient de sortir dans les salles de cinéma. Ce film rend admirablement la vie monastique, le contact avec la population et l'esprit de service.

 

 

Son objet principal est axé sur une décision grave que doivent prendre les moines : partir ou rester avec les villageois voisins avec lesquels ils entretiennent des liens étroits et confiants. Frère Luc, médecin,  joué par Mickaël Lonsdale, qui les soignait, sans distinction, qui était le ciment de cette amitié qui vient de Dieu, qui nous réjouit et nous étonne, qui s'est donné jusqu'au bout, et les autres frères qui travaillaient  avec les paysans dans le monastère.

 

Finalement, ils ont décidé de rester à cause de leur foi en Dieu malgré les violences qu'ils subissaient et le risque de la mort ainsi que de leurs rapports avec ce peuple qui était leur voisin . 

 

Ce film donne aussi une vision très précise  de la vie des moines rythmée par la prière ainsi que de celle des algériens qui les entouraient. Ils vivaient avec leurs frères algériens une sorte de vie de prière mais aussi  le chemin qui les a conduit à la mort, solidaires de ce peuple avec lequel ils avaient choisi de vivre.

 

 

Quel modèle pour nous tous... 

 

 

Pendant quatre années après l'assassinat des moines, les cisterciens ont essayé de poursuivre une présence à Tibéhirine parce que c'était leur seul monastère en terre d'Islam. On y planta 2.000 arbres. Mais ils ont dû renoncer car il est difficile, parait-il,  pour des prêtres et des religieuses d'avoir l'autorisation de résider en Algérie. Un prêtre, ingénieur agronome, est chargé de veiller sur les lieux et sur ces arbres.

 

 

J'ai téléchargé sur Itunes les 15 morceaux, notamment de chants grégoriens, tirés de ce film.