Maintenant, c'est l'Allemagne surtout, mais aussi l'Autriche et la Hollande, qui sont touchés par le même scandale que l'Irlande récemment.
La ministre allemand de la justice reproche au Vatican d'avoir entravé les enquêtes sur les abus sexuels dans les établissements scolaires catholiques, où était érigé un "mur de silence". Elle réclame des dédommagements financiers pour les victimes des crimes prescrits et veut aussi faire rallonger les délais de prescription dans les cas d'abus sexuels dans les écoles car les victimes traumatisées choisissent en général de garder le silence si bien que les scandales n'éclatent dans la plupart des cas que plusieurs décennies après les faits.
Le frère du pape, Georg ratzinger, semble lui-même sur la sellette car il exerçait des responsabilités dans l'institution "les petits chanteurs de Ratisbonne" à l'époque de faits similaires et des personnalités s'étonnent qu'il ait déclaré n'avoir jamais été au courant...
Les commentateurs font remarquer que de tels scandales sont beaucoup plus rares dans les communautés éclésiastiques protestantes car les pasteurs sont mariés et vivent donc une sexualité normale.
Quoiqu'il en soit tout cela éclabousse l'Eglise et sa hiérarchie et ce n'est pas bon au moment où les églises se vident.
L'archevêque de Vienne, le cardinal Schönborn -cité dans la liste des papapabili- a reconnu récemment que le "célibat" des prêtres était l'une des causes de ce "phénomène".