panorama

Parait-il que ce congrès coûterait 500.000 EUR aux contribuables.

Si ce chiffre est exact il est exhorbitant compte tenu du peu d'intérêt qu'il présentait.

Sarko aurait pu se contenter de raconter la même chose devant deux ou trois journalistes de la télé dans un salon de l'Elysée, retransmis sur les chaînes. Il n'y avait vraiment rien qui justifiait un tel déploiement et un tel coût !

En réalité, il mourrait d'envie de tester cette nouveauté insérée dans la Constitution. Il aurait pu attendre un évènement à caractère exceptionnel le justifiant...

Cela a été raté et c'est bien regrettable à tous points de vue.

Oui, quelle raclée pour le parti socialiste de l'Aubry et pour le Modem du Bayrou !

La majorité parlementaire a évité une claque grâce aux abstentionnistes généralement de gauche. Mais ce n'est pas gagné pour les prochaines élections qui ne seront plus à un seul tour.

Le Sarko a du pain sur la planche et il doit éviter -autant que faire se peut- de déplaire aux électeurs de droite  par son comportement. C'est impératif.

Certains disent qu'elle est "folle" après ses nouvelles excuses à Zappatero au nom de la France et des français après un mensonge sur ce qu'a dit réellement Sarko à ses interlocuteurs.

Un fait certain, c'est qu'elle est mégalo et mytho depuis sa cuisante défaite en mai 2007. Elle se croit toujours investie par les électeurs...

Pour le parti socialiste en tout cas, c'est un vrai boulet dont ils auront du mal à se débarasser, les pauvres !

Très bon téléfilm mardi soir 14 avril sur France 2 traitant de la vie politique et du suicide de  Roger Salengro en 1936 ainsi que du soutien que lui avait apporté Léon Blum très bien campé. Deux excellents acteurs.

La droite et surtout l'extrème-droite de l'époque étaient agressives et n'hésitaient pas à utiliser tous les moyens même les plus odieux pour combattre le front populaire au pouvoir et notamment les socialos.

La calomnie et la violence allaient bon train.

Certains ont tenté de rapprocher le suicide de Pierre Bérégovoy avec celui des roger Salengro. A mon avis, rien de commun. Celui de Bérégovoy avait pour cause ses propres amis politiques qui le mettaient en cause sans ménagement pour leur défaite aux législatives de 1993 et l'abandon honteux de son patron Mitterrand qui l'avait déstabilisé. Et puis aussi le "prêt" sans intérêt que lui avait consenti Patrice Pelat.

Quant à l'extrème-droite actuelle, quasiment inexistante, elle n'a plus rien à voir avec celle de la Cagoule, de l'action française, Léon Daudet, du colonel Larroque et autres...

Dans un peu moins d'un mois, cela va faire deux ans, je dis bien deux ans, que la Ségo a perdu l'élection présidentielle au bénéfice de Sarko son concurrent. Elle ne l'a toujours pas réalisé, n'a toujours pas intégré sa défaite dans sa cervelle et se croit à la tête de la France.

C'est ainsi que "parlant au nom de la France et des français" (rien de moins !), elle a demandé pardon aux Africains des paroles prononcées voici presqu'un an dans un discours par le Président de la République en titre et en fonction. Il s'agissait, en gros, du regret exprimé par celui-ci que "les africains ne soient pas encore entrés vraiment dans l'histoire du monde...".

Quel infantilisme, quelle  marque d'irresponsabilité de la part de cette femme qui n'est rien d'autre que la présidente de la région Poitou-Charentes comme quelques vingt autres présidents de région qui, eux, restent à la place qui est la leur, tout simplement....

C'en est véritablement risible.