panorama

L'actualité fait que deux de mes reflexions successives concernent Giscard.

 

Le roman qu'il vient de faire publier est vraiment le fruit de son imagination qui parait débordante :

 

-d'abord l'époque de l'action qu'il situe au cours de "son" deuxième septennat auquel il avait tant révé et qu'il n'a jamais accompli puisque battu par Mitterand. Il en fut terriblement mortifié.

 

-ensuite l'action c'est à dire la "liaison" qu'il aurait eu avec la jolie princesse anglaise, ayant certes collectionné les "aventures" mais avec des hommes de sa tranche d'âge et non pas avec quelqu'un ayant l'âge de son père, dans les années 80. Lui-même fut un joyeux drille, un gai luron revenant à l'Elysée à "l'heure du laitier" (dixit les gazettes), un homme aimant séduire.

 

Mais quand même, il pousse le bouchon un peu loin et prend ses rèves pour une sorte de réalité où il s'égare. On ne peut croire un instant à une telle histoire ! Et puis, ce n'est pas du meilleur goût d'une part pour un ancien Président et d'autre part vis à vis de son épouse Anne-Emone !

 

Les anglais, eux-mêmes, s'en disent choqués ! Yes, very shocking.

 

Je ne lirai pas ce livre qui a d'ailleurs fait un flop en librairie.

Enfin ! Depuis une quinzaine d'années que dure leur détestation mutuelle, pour ne pas dire leur haîne, le vrai combat commence aujourd'hui entre ces deux-là.

 

Qui va gagner ou perdre sur le terrain judiciaire, on le saura dans un mois. Mais après ?

 

J'ai toujours détesté "la politique" et me suis tenu soigneusement éloigné de ceux qui en font leur métier, leur seule raison de vivre, car ils n'ont que des défauts détestables à mes yeux : une ambition effrénée, le "meurtre" permanent de leurs concurrents, aucun sens de la dignité ni du respect de soi, un orgueil démesuré, beaucoup de lacheté et de compromissions, que des coups bas et des coups tordus, jamais d'amitié et beaucoup de trahisons et de calomnies quand leur avenir, leur destin (!)  est en jeu et qu'il faut éliminer un adversaire ou un concurrent...On pourrait en ajouter presque à l'infini.

 

Il y a comme cela de multiples "couples" qui se combattent et se haîssent dans tous les partis et familles politiques. On pourrait en remplir des pages et des pages si on voulait égrener leurs noms...

 

Oui, bien franchement, la politique et les politiciens me révulsent.

 

Malgré cela, je remplis généralement mon devoir d'électeur citoyen sauf quand, vraiment, les candidats en lice me déplaisent trop ou me paraissent aussi incompétents les uns que les autres ou particulièrement antipathiques.

 

Un peu d'air pur...

 

Dans un grand quotidien du matin, à l'occasion des journées du patrimoine, il est indiqué que "Giscard accueillera en personne les visiteurs de son château d'Estaing (château des comtes d'Estaing) situé dans le village du même nom dans l'Aveyron et acheté par lui en 2005 et où vécut son ancêtre l'amiral d'Estaing".

 

Or, sauf si ma mémoire me lâche, j'ai le souvenir que c'est le père de Valéry Giscard qui fit les démarches nécessaires (et coûteuses) dans le milieu des années 1920 pour "relever" le nom d'Estaing tombé en déshérence faute d'héritiers vivants (mais par les femmes, il y aurait parait-il une vague ascendance). Il fut donc autorisé à accoler ce nom illustre à celui plus modeste de Giscard.

 

Dans ces conditions, l'amiral comte jean-Baptiste d'Estaing en question ne peut être considéré comme son ancêtre (ascendant plus éloigné que le père ainsi que celui de qui l'on descend, d'après le Larousse) ) du seul fait qu'il porte le même patronyme non par héritage ou par descendance mais par acquisition, sauf grossière erreur juridique de ma part bien entendu.

 

Il s'agit vraisemblablement d'une petite erreur du journaliste ayant écrit cet article.

 

                           (ce n'est pas le château d'Estaingt)

 

J'ai trouvé intéressant de reproduire ici le post d'un fidèle d'un forum religieux, très croyant et très pratiquant :

 

"La débandade ?
"Dans ma paroisse la moyenne d'âge des fidèles doit avoisiner la moyenne "d'âge des prêtres du P********.
"Aussi les personnes actives de la paroisses quittent de plus en plus leurs "fonctions.
"Depuis 5 mois :
"Le chapelain est décédé et non remplacé.
"La personne qui nettoyait l'église est décédée.
"Il manque une personne pour le catéchisme.
"Il manque des personnes pour les lectures du dimanche.
"La personne qui aide le prêtre pour les funérailles est trop vieille.
"La personne qui s'occupe des retraités veut quitter sa place ...."

 

Ce qu'il raconte avec tristesse nous confirme -si besoin en était- la "dégringolade" de la pratique et de la fréquentation de nos églises catholiques en France, qui s'ajoute à la désertion des séminaires et au manque de plus en plus crucial de prêtres et donc de curés de paroisse notamment à la campagne. La moyenne d'âge de ceux-ci est terrifiante !

 

Les évèques font appel aux prêtres polonais (comme les plombiers...) et africains ou sud-américains qui, eux, sont bien plus nombreux et disponibles.

 

Jusqu'où va-t-on aller quand les médias, les partis et associations de gauche et d'ultra-gauche rassemblés crient, hurlent contre un homme politique de droite en créant une polémique invraisemblable ?

 

Lors de la réunion d'été des jeunes de l'UMP, Un groupe plaisante sur les auvergnats avec un groupe de militants de cette région, et le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, s'adressant, en blaguant, à son voisin, jeune UMP d'origine arabe dit à la cantonnade "quand il y en a un ça va, mais quand il y en a plusieurs ça pose problême". Et quand l'intéressé lui-même affirme qu'il ne s'est pas du tout senti visé pour ses origines non-auvergnates, rien n'y fait, la cabale enfle et les médias, comme à leur habitude, passent  en boucles cette anecdote anodine en la déformant. Et les chefaillons de l'opposition de pousser des cries d'orfraie en réclamant la tête du ministre en question pour propos racistes !

 

Dans quel monde vivons-nous désormais ?

(le mont-dore) 

La réponse du ministre aux questions d'actualité à l'Assemblée du mardi 15 septembre a été parfaite. il a renvoyé les socialistes à leurs turpitudes habituelles et, notamment, à la fraude des votes lors de leur congrès de Reims !