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Une nouvelle polémique enfle après les deux précédentes récentes (Frédéric Mitterrand et Jean Sarkozy) concernant un débat sur l'identité nationale française !

L'identité nationale ? Tout le monde, ou presque, sait ce que c'est : une adhésion aux valeurs traditionnelles attachées à la nation française, celles de la république : liberté, égalité, fraternité... et laÏcité. Plus la patrie, le travail, la famille et la terre (le sol) ????? Chut, il ne faut surtout pas en parler car ce n'est pas politiquement correct...

Pourquoi y revenir en ce moment d'autant que ça n'interesse personne, hormis quelques politiciens en verve de publicité ? Rien de particulier et de nouveau ne s'est produit, que je sache.

La marseillaise continue d'être sifflée dans nos stades et les joueurs ne connaissent même pas notre hyme national ou font semblant. De plus en plus, Les "jeunes" (non européens) ne considèrent valable que leur origine géographique familiale et refusent de se dire français même s'ils le sont juridiquement. 

Dans nos écoles, collèges et lycées, ces fameuses valeurs républicaines traditionnelles, personne n'en parle et tout le monde n'y trouve rien à redire.

Alors, à quoi bon alimenter une nouvelle polémique entre gauche et droite, qui risque, cette fois, d'être d'autant plus violente que les élections régionales pointent leur nez, et qui n'aboutira bien évidemment à rien de concret ?

Enfin, le père et le fils ont pris conscience que cette "élection" du second à l'EPAD causait au premier ainsi qu'à la majorité présidentielle un tort considérable compte tenu d'une impression fort désagréable dans l'opinion. Les élections régionales approchent à grands pas et elles sont loin d'être gagnées d'avance pour la droite !

Tant mieux pour leur revirement (leur recul disent certains)

Malheureusemnt, je crains que ce ne soit que partie remise...

La nomination du fils cadet Sarkozy, le petit Jean, à la tête de  l'EPAD, un organisme public très important qui s'occupe de la gestion du quartier de la Défense à Paris/Hauts-de-Seine va plus que vraisemblablement avoir lieu.

Il s'agit d' un garçon de 23 ans -toujours en deuxième année de licence en droit, soit quatre ans de retard dans ses études- qui n'a aucune expérience de ce genre de fonction et qui aura la responsabilité de gérer et de distribuer des sommes d'argent considérables. Le seul fait qu'il ait été élu il y a moins de deux ans conseiller général dans le fief de son père puis président du groupe UMP (parti politique dont le père est le grand chef) de ce même conseil ne lui donne aucune légitimité pour être nommé à un tel poste important. Son CV (Bac + 1) manque beaucoup d'étoffe hormis une ambition démesurée. Sans mettre en cause ses éventuelles qualités personnelles, il n'aurait vraisemblablement jamais été choisi pour présider cet Etablissement s'il n'avait été le fils du chef de l'Etat !

Je ne suis ni sarkophobe ni sarkophile, mais quand même une telle décision défendue avec acharnement par les amis politiques de la famille, comme le couple Balkany par exemple, dépasserait l'entendement. Trop c'est trop...

En outre, l'annonce de cette nomination provoque un tollé jusque dans la presse internationale. Entre ironie et indignation, les journalistes étrangers se moquent du fils à papa.

La réaction scandaleuse de Frédérich Mitterand à l'arrestation de Polanski en Suisse ainsi que l'attitude pitoyable du quidam à son interview hier soir sur TF1 par Laurence Ferrari me font éprouver un sentiment de honte et de dégoût profonds pour lui. Le comportement agressif de cette dernière n'arrange rien.

Son livre est nauséabond et il cherche maintenant à nier ce qu'il a écrit lui-même il y a quatre ans. c'est bien une auto-biographie et ses justications alambiquées pour nier qu'il s'agissait bien de garçons mineurs sont lamentables.

Contrairement à ce qu'il affirme maintenant devant la pression des évènements, c'est bien du "tourisme sexuel" qu'il a effectué dans ce pays réputé pour cela, même si -peut être- il n'en fait pas l'apologie dans ce livre

Les réactions des "poilitiques" sont de circonstance et, comme d'habitude, elles sont outrancières dans un sens comme dans l'autre.

Quant à lui, c'est l'évidence même qu'il devrait démissionner de ses fonctions de ministre, de la culture de surcroît. Quant à Sarko et Fillon, ils auraient dû y réfléchir à deux fois, au moins,  avant de le recruter pour ce poste !

Dans quelle époque vivons-nous ? on se croirait revenu à Sodome et Gomorrhe ou à la décadence de l'empire romain...

Un député a déclaré "les accusations de viol sur un enfant de 13 ans, ce n'est pas quelquechose d'anodin, quelle que soit la personne qui est soupçonnée d'avoir fait cela. Il n'est pas anormal que la justice puisse demander des comptes et les français ne comprendraient pas qu'on puisse échapper à la justice, que l'on soit artiste, grand ou petit".

En outre, il s'est déclaré "surpris, comme beaucoup de français, des déclarations un peu rapides de deux ministres vis à vis de la justice suisse et américaine". (Il s'agit de Frédéric Mitterand et de Bernard Kouchner).

Je partage entièrement ce point de vue car le viol d'une enfant de 13 ans surtout préalablement enivrée et droguée, est un crime abominable et il le reste même 32 ans après les faits !

Evidemment, pour le juriste de formation que je suis, l'absence de prescription dans le droit américain à l'inverse du droit français, peut poser problème d'autant que la victime actuellement agée de 45 ans, mariée et mère de famille, semble vouloir tourner la page.

N'empèche, le comportement laxiste et "soixante-huitard" des bobos de la rive gauche parisienne est particulièrement choquant.